Séances enfants – réflexes archaïques

Beaucoup d’enfants souffrent de trouble de l’attention (TDA/H), d’un comportement inadéquat (volcanique ou amorti), les troubles « dys » des apprentissages, lenteur, mémoire, repli sur soi, hyperactivité, troubles du spectre de l’autisme, …

Beaucoup d’enfants sont en souffrance dans leurs apprentissages, dans leurs intégrations diverses, difficiles à contenir, en retrait. Pour l’entourage, c’est un vrai défi de pouvoir les accompagner et l’équilibre familial ou scolaire est souvent fragilisé.

Les Orangers

Je reçois les enfants au centre « les Orangers » pour les accueillir dans un espace plus grand et plus adapté.

Parfois ils se sentent surpris ou démuni par leurs réactions et ne parviennent pas à agir dessus. Le travail sur l’intégration des réflexes archaïques permet d’agir sur cette partie d’eux même qu’ils ne contrôlent pas.

Depuis le tout début de la grossesse, l’embryon met progressivement des réflexes qui aident le tout petit à grandir et à mettre en place des fonctions réflexes motrices, de développement, de survie, de coordination et de croissance. La durée de vie d’un réflexe est faite d’une période d’apparition, il reste actif pour une durée variable en fonction de la nature du réflexe et ensuite, dans l’idéal, il s’intègre, laissant la place à d’autres réflexes. Plusieurs réflexes peuvent être actifs en même temps.

Pour des raisons exogènes (stress pendant la grossesse, mauvais positionnement à l’accouchement, reflux, …), certains réflexes peuvent rester présents et peuvent alors entraîner toutes sortes de difficultés car ils sont actifs mais plus à bon escient. Nous pouvons donc considérer ces réflexes toujours actifs comme une immaturité neurologique. Les neuroscience nous ont déjà largement démontré les facultés de plasticité du cerveau. Il est donc possible de créer les connections immatures et les renforcer pour libérer l’enfant de ces mouvements involontaires qui le contraignent.

L’identification et la mise en place de petits exercices à faire quotidiennement permettent d’intégrer progressivement ces réflexes et de libérer l’enfant de ces comportements qu’il ne maîtrise pas.

Parallèlement à cela, le travail sur les fascias permet de redonner des axes, de relancer, structurer et libérer le mouvement interne de ces tissus conjonctifs qui nous constituent largement. Beaucoup de tensions vont se détendre et l’enfant va progressivement apprendre à mieux se ressentir, à mieux se connaître et à pouvoir anticiper de façon plus adéquate les émotions qui le traversent.

Les séances se déroulent de façon ludique dans une alternance non figée entre le traitement des fascias et l’intégration des réflexes. Des petits jeux sont mis en place et l’éveil de la conscience corporelle est au centre de ma pratique. Les séances sont variées et je rejoins l’enfant là où il se trouve avec ses facilités et nous allons ensemble à la rencontre de ses nouvelles ressources.

Ce type de séance ne se substitue pas à un diagnostic médical et s’inscrit dans la complémentarité d’éventuels traitements mis en place.

Pédagogie perceptive enfants